Indépendant des partis et des pressions, le Syndicat Unifié-Unsa défend un syndicalisme libre, guidé uniquement par l’intérêt des salariés.
Le Syndicat Unifié est né au moment où une crise profonde secouait le monde syndical en 1947, avec la scission de la CGT et la création de Force Ouvrière. Les salariés des Caisses d’épargne de l’époque, refusant les divisions et les arbitrages politiques, ont préféré se regrouper sur ce qui les rassemblait plutôt que de se déchirer sur ce qui les différenciait. Ils optèrent pour la création d’une organisation syndicale prônant la liberté d’opinion et d’expression, l’indépendance et le progrès social. Cet état d’esprit continue d’animer aujourd’hui les adhérents et les militants du Syndicat Unifié.
Indépendant et professionnel, le Syndicat Unifié regroupe différentes sensibilités autour de valeurs progressistes, démocratiques et humanistes, il revendique notamment la reconnaissance de la citoyenneté dans l’entreprise.
Longtemps seule organisation syndicale des Caisses d’épargne, le Syndicat Unifié y occupe toujours aujourd’hui le premier rang. Pour autant, il ne souhaitait pas s’enfermer dans son périmètre professionnel au risque de donner dans le corporatisme. C’est ainsi qu’en 1981 il créa, avec d’autres syndicats autonomes, le « Groupe des Dix ». Après y avoir milité durant 23 ans, au constat que les inflexions données à cette union syndicale ne correspondaient plus à sa ligne directrice « Agir pour construire » dont il ne souhaitait pas s’écarter, il en tira les conséquences. Toujours libre de ses choix, le Syndicat Unifié a donc quitté ce qui se nomme aujourd’hui « Union syndicale Solidaires ». Mais son autonomie ne le portant ni vers un splendide isolement ni vers le corporatisme, le Syndicat Unifié rejoignait l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) en 2004. Comme syndicat du privé le plus important de cette union nationale, le Syndicat Unifié-Unsa anime la fédération des banques, assurances et sociétés financières, où il partage la plupart des préoccupations professionnelles des autres composantes. Il collabore au développement de la fédération en mettant son maillage territorial à disposition des syndicats Unsa qui cherchent à s’implanter et trouvent dans les équipes militantes du Syndicat Unifié-Unsa le soutien technique qui fait défaut lors de chaque création.
Le Syndicat Unifié-Unsa regroupe près de 7 000 adhérents. Il est présent dans toutes les Caisses d’épargne, au Crédit Foncier et dans plusieurs filiales et organismes communs, notamment dans les structures informatiques.
Chaque adhérent s’acquitte d’une cotisation contenant une part nationale, définie par la Commission Exécutive Nationale et une part locale participant à l’autonomie financière des sections d’entreprises.
Les cotisations constituent, et de loin, la principale origine des ressources de l’organisation syndicale, fondant son autonomie financière et lui conférant les moyens de ses actions.
Au Syndicat Unifié-Unsa, la section d’entreprise est la structure de base de l’organisation. C’est en son sein et au plus près du terrain, que les femmes et les hommes qui la constituent œuvrent chaque jour à la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés. Leurs ressentis, réflexions et actions, inspirés du quotidien, sont partagés au cœur d’un exécutif national où chaque section est représentée. C’est par cette construction ascendante que s’élabore chaque position nationale de notre organisation dans un dialogue franc et direct. Ce choix fonde l’autonomie véritable du Syndicat Unifié-Unsa, il est gage d’une totale liberté et assure la pertinence de ses positions.
Bien que nous ne passions pas notre temps à le faire savoir, nos forces militantes regroupent de vrais professionnels reconnus dans leur métier et sédimentant de vrais savoirs faire que beaucoup nous envient. C’est sans doute pour cela que notre organisation occupe la 1ère place des syndicats dans la branche Caisse d’épargne comme dans le Groupe BPCE.
Demain, les enjeux de transformation des métiers de la banque nécessiteront une vision prospective, en adéquation avec le terrain et affranchie des dogmes. Plus que jamais s’imposera comme une nécessité le Syndicat Unifié-Unsa, libre et autonome.
Rassemblé autour de valeurs humaines et progressistes, il privilégie l’unité, l’écoute et le respect de toutes les sensibilités.
Le Syndicat Unifié-Unsa place à la base de sa conception de la société et de son action les notions de fraternité et de solidarité. Elles doivent inspirer le fonctionnement des Caisses d’épargne aussi bien vis à vis de leurs sociétaires et de leurs clients que vis à vis de leurs salariés.
Nous sommes en effet les héritiers de la longue histoire des Caisses d’épargne, marquée depuis 1818 par la notion d’intérêt général, laquelle a été confirmée et rationalisée par leur rattachement au statut mutualiste depuis 1983. Mais alors qu’elles avaient tous les atouts pour devenir une référence en matière d’économie sociale et solidaire, leurs dirigeants successifs, ces dernières années, n’ont eu de cesse que de banaliser les Caisses d’épargne. En leur retirant, chaque fois qu’ils le pouvaient, ce qui faisait leur spécificité, éradiquant ce supplément d’âme qui faisait la fierté des salariés, les dirigeants avaient pour ambition d’en faire une banque de plus au risque d’en faire une banque de trop.
Durant des années le Syndicat Unifié a combattu cette banalisation mise en œuvre par des employeurs souhaitant balayer dans les faits les principes même de l’entreprise coopérative dont ils ne manquèrent pas de se réclamer aux temps mauvais de la crise bancaire.
Bien que souvent bafoués, si les fondamentaux des Caisses d’épargne demeurent, le Syndicat Unifié n’y est pas étranger et il continue à se battre pour que les activités de nos entreprises répondent aux besoins de la société non satisfaits par les établissements financiers.
Pour cela nous encourageons et militons notamment pour la création et la promotion de produits et services réellement adaptés aux besoins des clients et dédiés à la mise en œuvre de missions d’intérêt général. À ces fins, les acquisitions et placements doivent respecter des principes éthiques, compatibles avec l’identité d’une banque coopérative.
Nous sommes également attentifs à la préservation d’un réseau de proximité, adapté aux caractéristiques géographiques de notre pays, au service de toutes les catégories de la population sans exclusive et venant en soutien de l’activité économique locale. Ce maillage, qui n’est en rien contradictoire avec la « révolution digitale » touchant les établissements financiers, ne doit pas pour autant conduire des salariés en situation de « travailleur isolé ».
Nous continuons à dénoncer les « politiques commerciales » développées ces dernières années, avec leur organisation et leur traitement de la clientèle favorisant une politique d’exclusion à l’égard des plus démunis. Les pratiques de tarification-sanction subies par le client en sont l’illustration la plus évidente, en contradiction avec le principe de lutte contre l’exclusion bancaire affirmé dans l’article 1 de la loi de réforme des Caisses d’Épargne.
Pour que les salariés mettent en œuvre une politique commerciale basée sur la solidarité et la fraternité, il est nécessaire qu’ils aient le sentiment que ces principes sont appliqués également à leur égard, dans la réalité quotidienne de leur travail. Notre combat pour la défense des salariés est donc également un combat pour le maintien de l’identité de nos entreprises.
Le statut des personnels doit obéir à ces mêmes principes de solidarité et de fraternité, c’est à dire privilégier le travail collectif, l’absence d’arbitraire et le refus d’opposer les salariés les uns aux autres.
L’évolution de carrière doit répondre à des règles communes aux entreprises de la branche, s’accompagner d’une véritable politique d’avancement dans l’emploi et d’une gestion prévisionnelle des emplois, des métiers et des compétences, permettant d’anticiper les départs et les accompagnements nécessaires à la transmission des savoirs.
Tout cela devra s’accorder avec la lutte contre toute forme de discrimination.
D’autre part, avant d’engager quelque évolution que ce soit, inhérente à toute entreprise ayant à s’adapter à un environnement concurrentiel et agité, les employeurs doivent en mesurer l’impact sur l’Homme au travail, en y associant les représentants du personnel qui ont toute légitimité en la matière, qu’ils agissent comme membres du CHSCT ou d’une autre institution représentative du personnel.
Enfin, le Syndicat Unifié-Unsa poursuivra le développement et l’amélioration des prestations offertes par les institutions qu’il a créées et dont il continue à assurer une gestion prudente et vertueuse : la CGP en matière de prévoyance ou de retraite supplémentaire et BPCE Mutuelle pour la complémentaire santé. Ouvrir le bénéfice de ces prestations à l’ensemble des salariés du Groupe demeure son objectif fraternel et solidaire.
Porté par la force de ses adhérents, il agit avec constance et cohérence pour améliorer concrètement les conditions de travail.
L’histoire des Caisses d’épargne est le meilleur témoin de l’engagement du Syndicat Unifié-Unsa dans la défense des intérêts des salariés. Cet engagement est enraciné dans un militantisme de terrain qui prend en considération l’environnement économique et sociétal pour fonder son action. Il a toujours œuvré pour que les entreprises mutualistes de notre groupe, notamment les Caisses d’épargne, demeurent des établissements bancaires de référence de l’économie sociale et solidaire. En encourageant le renforcement de la cohésion et de la solidarité des entreprises du groupe, il favorise concomitamment leur développement et un réel progrès social.
En affirmant ainsi que les entreprises sont responsables de la formation des femmes et des hommes qu’elles emploient pour répondre aux enjeux du futur, le Syndicat Unifié-Unsa marque sa préférence pour la promotion interne en transposant un credo qui a toujours inspiré ses actions. Il lui aura fallu pour cela anticiper les mutations successives de son environnement et s’impliquer dans toutes les instances des entreprises où il a su prendre sa place.
Il a bâti cette présence d’acteur incontournable sans jamais transiger avec ses valeurs fondatrices, imposant la démocratie comme seul système légitime tant au niveau syndical que sociétal.
Nul doute que ce comportement vertueux et cette clairvoyance ont inspiré les fondateurs de notre Mutuelle (1918) et de notre Caisse de retraite (1952), comme ils ont guidé le choix des salariés pour faire du Syndicat Unifié, depuis toujours, le premier syndicat des Caisses d’épargne et, plus récemment, du Groupe BPCE.
Aujourd’hui, les valeurs du Syndicat Unifié-Unsa s’incarnent notamment dans la capacité de ses représentants à gérer efficacement et en totale transparence notre protection sociale : prévoyance, retraite, santé.
Engagés, ils assurent des prestations de qualité dont la pertinence se nourrit des évolutions de la société.
Responsables, ils apportent aux attentes des salariés cotisants et de leurs ayant droits des réponses qui revêtent un caractère durable en veillant à la permanence du service.
Cela suppose non seulement de satisfaire aux exigences réglementaires mais également de réaliser les arbitrages permettant d’honorer dans le temps la promesse économique. La retraite est un salaire différé qui ne s’accommode d’aucune démagogie !
Plus qu’un slogan, « Agir pour construire » résume parfaitement l’implication du Syndicat Unifié-Unsa dans son environnement. S’il peut être amené à soutenir, rejoindre ou initier des mouvements sociaux, il sait également y mettre un terme. Son action est toujours guidée par un sens des responsabilités qui privilégie l’intérêt des salariés et la volonté de ses adhérents. Pour autant, les choix ainsi réalisés dans le respect de ses valeurs n’ignorent en rien la pérennité de l’outil de travail.
Dans un environnement en constante évolution dont la cadence et l’amplitude des transformations ne cessent de s’accroître, il faut une organisation syndicale expérimentée qui soit à la fois posée et réfléchie mais également agile et réactive.
Adepte de la politique contractuelle, le Syndicat Unifié-Unsa s‘engage toujours dans la négociation avec l’ambition de conclure. Ancrés dans la réalité quotidienne des salariés, nos militants, à l’initiative de nombreuses réflexions, analyses et constats, sont autant de porteurs de projets sources d’améliorations… Pour répondre aux multiples enjeux qui se présentent, le Syndicat Unifié-Unsa est vraiment l’acteur qui convient : engagé et responsable
Grâce à l’expertise de ses militants de terrain, le Syndicat Unifié-Unsa anticipe les mutations du monde professionnel et y répond avec efficacité.
Le Syndicat Unifié-Unsa a toujours considéré le réseau d’agences comme le canal prioritaire de distribution des offres de produits et services Caisses d’épargne, que certains autres supports comme les centres d’appels et internet sont venus compléter au fil des ans. L’avènement des applications mobiles a ouvert une nouvelle voie, annonçant les évolutions majeures portées par la « révolution numérique », qui transforme l’acte d’achat et la relation avec la clientèle. Non seulement ces bouleversements sont à prendre en considération mais il faut les anticiper et les accompagner. À défaut, peinant à s’adapter à un environnement professionnel considérablement remodelé, les personnels en seraient les premières victimes. Là demeure, hier comme aujourd’hui, l’un de nos chantiers prioritaires dans le champ de la formation professionnelle qualifiante.
Le développement de nouveaux canaux ne peut s’entendre qu’au travers de l’amélioration du service rendu à la clientèle et par ce fait, créer plus d’emplois qu’il n’en détruit. La multiplication des applicatifs doit également contribuer à l’amélioration des conditions de travail et de rémunération de l’ensemble des salariés, en leur confiant des activités plus élaborées par l’automatisation des tâches répétitives ou à faible valeur ajoutée. Cela implique de veiller à l’employabilité de chacun.
Le Syndicat Unifié-Unsa a œuvré à la refonte du système de classifications, lesquelles sont attachées à la personne, sa technicité, son expérience et sa maîtrise de l’emploi, et non pas au seul libellé de ce dernier. Ce système, partagé avec la profession, offre ainsi à qui le souhaite des mobilités facilitées au sein de la branche, du groupe et de la profession bancaire. Il permet également de reconnaître la montée en compétence du titulaire d’un poste au travers d’un avancement dans l’emploi.
Le salaire annuel minimum de branche de chaque niveau de classification doit être en cohérence avec le niveau de rémunération effectif des salariés en place afin que chaque promotion se traduise par une évolution significative de la rémunération. L’ancienneté dans le groupe doit également se traduire par une majoration proportionnelle du salaire annuel minimum de branche.
Le salaire d’embauche et le salaire de base des jeunes salariés sont les éléments à revaloriser en priorité, notamment lorsque la reconnaissance des formations successives de professionnalisation est acquise. Le Syndicat Unifié-Unsa ne souhaite pas que les Caisses d’épargne continuent à former des jeunes salariés qui n’auraient d’autre choix que de migrer vers une concurrence toute prête à accueillir des professionnels plein d’avenir mais méconnus dans leur propre entreprise.
L’attrition, qui frappe désormais au-delà des jeunes embauchés, prend sa source dans deux éléments principaux : l’absence prolongée d’évolution générale des rémunérations ne permettant pas de garantir le maintien du pouvoir d’achat pour tous et l’incapacité des salariés à pouvoir se projeter dans une perspective professionnelle de progrès.
La conclusion d’accords pluriannuels garantissant le maintien et la revalorisation régulière de tous les éléments constitutifs d’une rémunération transparente apporterait une première réponse. Elle serait à compléter d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences réellement partagée plutôt que d’être à la seule main des entreprises. Ainsi, ces dernières pourraient capitaliser sur des salariés s’inscrivant dans la durée car, outre la reconnaissance, ils disposeraient d’une visibilité qui leur fait défaut.
Le développement, dans des conditions d’opacité totale, de la rémunération variable et aléatoire au détriment du salaire fixe constitue un obstacle à la concrétisation de projets de vie des salariés. Cela les place également dans une situation de dépendance au résultat pouvant générer des déviances réprimées par ceux-là même qui en ont créé les conditions de survenance. Il existe d’autres formes plus équitables de partage de la valeur ajoutée qui ne génèrent pas cette schizophrénie professionnelle.
L’instauration d’un intéressement groupe équitable, assis sur les résultats consolidés de celui-ci et collaborant en outre à l’émergence d’un sentiment d’appartenance étonnamment absent, viendrait à point nommé compenser les décisions pouvant conduire l’une des composantes du groupe à sacrifier ponctuellement ses propres résultats dans le cadre d’une stratégie globale.
Si le Syndicat Unifié-Unsa est favorable aux contrats d’apprentissage ou en alternance, au constat de leur faible taux de transformation en contrats pérennes, il ne peut que condamner la déloyauté des entreprises qui n’y verraient que l’aubaine d’une main d’œuvre bon marché.
Le recours aux contrats précaires doit demeurer l’exception et répondre à une absence ou un surcroît de travail clairement identifié, l’intérim quant à lui ne pouvant s’entendre que pour pallier les absences de courte durée.
Les absences, pour quelque motif que ce soit, doivent être prises en compte, si ce n’est par un remplacement immédiat, ce sera alors, en mode dégradé, par une révision du niveau attendu de production de l’unité de travail impactée.
Le Syndicat Unifié-Unsa dénonce clairement les choix organisationnels conduisant les salariés en situation de travailleur isolé. Il s’est engagé depuis l’origine dans les accords collectifs successifs encourageant l’emploi des travailleurs porteurs de handicap et met tout en œuvre, en s’appuyant notamment sur les CHSCT, pour favoriser l’intégration et le maintien de ces travailleurs dans l’entreprise, notamment par l’adaptation des locaux et des équipements.
Il encourage au développement des nouveaux modes de travail comme le travail à distance, dès lors que les conditions d’exercice y sont collectivement normées. Les salariés concernés doivent y trouver une amélioration de leur situation de vie en conservant cependant un lien permanent avec le collectif et des immersions régulières au sein des équipes.
Pour eux comme pour les autres, la notion de Qualité de Vie au Travail (QVT) n’est pas qu’une vue de l’esprit mais une réalité qui doit se concrétiser dans de nouvelles relations plus respectueuses des femmes et des hommes au travail qui constituent une véritable richesse humaine pour nos entreprises.
Le Syndicat Unifié-Unsa est convaincu que pour faire prospérer les idées une communication efficace est indispensable, même s’il elle n’est pas suffisante. C’est pourquoi il a rajeuni son logo en affirmant à la fois son identité et son rattachement à l’UNSA. Il a également procédé à la refonte de son organe d’expression qu’est le Trait d’Union qui a retrouvé une cadence trimestrielle sous une maquette rajeunie et un contenu sans cesse renouvelé.
Pour autant, n’ignorant pas l’objectif « zéro papier » poursuivi par les entreprises dans le périmètre desquelles il intervient, le Syndicat Unifié-Unsa élabore un site internet de nouvelle génération qui deviendra le cœur de son système de communication.
Attentif à l’incontournable renouvellement des générations au sein même de ses rangs, il s’est doté d’un outil lui permettant d’avoir une vision d’ensemble de ses forces militantes ou en devenir.
Cette gestion prévisionnelle des mandats et des compétences permet de garantir la transmission intergénérationnelle des savoirs et savoirs faire, sédimentés par l’expérience de ses militants. Indispensable aux sections comme dans le cadre d’une consolidation nationale, il sera d’une aide précieuse à l’ANAFORECE, notre organisme de formation chargé d’éclairer les nouvelles générations.
L’expérience, les choix, les outils, les investissements humains et matériels, tout cela concourt à faire du Syndicat Unifié-Unsa un acteur professionnel et innovant.
Les statuts du Syndicat Unifié définissent notre fonctionnement, nos principes fondamentaux et notre organisation interne. Ils constituent le socle juridique de notre action syndicale, garantissant la transparence, la démocratie interne et l’indépendance de notre engagement.
Vous trouverez le document complet précisant les droits et devoirs des adhérents, la composition des instances, les modalités d’élections internes et le cadre de notre affiliation à l’UNSA.
Retrouvez ici les membres du Secrétariat National du Syndicat Unifié UNSA, leurs fonctions et leurs coordonnées. Cette équipe élue agit au quotidien pour représenter, défendre et accompagner les salarié·es.
Nouveau Secrétaire général depuis mai 2023, ce bordelais de 53 ans connait parfaitement les instances nationales, son expérience de 2 mandats de Secrétaire national lui permettant d’en maitriser tous les rouages. S’il est attaché à la défense des acquis sociaux, il avoue une attirance particulière à la transition environnementale, sujet dont il signe régulièrement des articles dans le Trait d’Union. Et il ne manque pas une occasion de vendre aux dirigeants du Groupe l’intérêt que nos entreprises auraient à soutenir économiquement l’engagement des salariés dans cette voie. En 2022, il a brillamment validé un Master 2 Négociations & Relations sociales à l’Université Paris Dauphine, ce qui lui donne un bagage qui ne pourra que le servir dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités syndicales.
Nouvel entrant au Secrétariat national, Il est entré en 1992 à la CE Val de France Orléanais comme Conseiller commercial puis GCP puis CCPRO. Aujourd’hui à 56 ans il se consacre à sa mission syndicale. Adhérent au SU-UNSA depuis 25 ans, il connait un premier mandat au CHSCT en 2003 et depuis 2019 il exerce la fonction Délégué syndical central à la CE Loire Centre, entreprise où il est élu au CSE.
La santé, les conditions de travail et trouver des solutions pour les situations individuelles ont toujours été ses priorités syndicales.
Aujourd’hui il « monte » au national en devenant SN. Son expérience du terrain, ses idées pertinentes et son engagement sincère seront des atouts indéniables pour le SU-UNSA.
Entré à la CE Nancy en 1983, il entame son 7ème mandat de Secrétaire national (SN). Militant de longue date, il a connu toutes les instances, dont 9 ans comme secrétaire de CHSCT. Après avoir été Délégué syndical central CEGEE depuis 2019, il se concentrera, pour ce qui est son dernier mandat de SN, sur les activités nationales, notamment la transmission aux nouveaux SN. En charge de la Communication, il est sensible au handicap et aux conditions de travail. Il est par ailleurs administrateur de la CGP dont il préside la commission sociale.
A 56 ans il n’envisageait pas vraiment d’intégrer le secrétariat national tant son activité de DSC à la CELDA l’occupait. Mais une fois sollicité et convaincu que c’était jouable, une fois sa section réorganisée pour palier sa moindre présence locale, il a dit OUI ! Son expérience en Caisse d’épargne l’a fait passer par le commercial où il a commencé en 1992 comme Conseiller commercial, puis par les fonctions support où il est depuis quelques années Chef de projet Marketing PRO. C’est dire si ce cadre connait les différents secteurs de l’entreprise ! Côté engagement syndical, Michel a débuté comme DP pour devenir il y a 7 ans DSC et en 2019 élu CSE. Aujourd’hui il est élu au COS et représentant syndical au CSE. Depuis peu il a été désigné par le SU-UNSA pour siéger au Conseil de discipline national. Il est réputé pour avoir une grosse capacité de travail et possède une réelle appétence pour analyser les dossiers, particulièrement ceux liés aux réorganisations de l’entreprise. Habile en négociations, Michel est particulièrement sensible au dossier des rémunérations et du pouvoir d’achat.
Militante à la CE Normandie, elle entame son 3ème mandat de Secrétaire nationale. Au cours des 2 premiers, elle a su se faire une réputation d’experte en matière de formation professionnelle et Qualité de vie au travail. Sa sensibilité féminine, la finesse de ses analyses, son expérience du terrain et son volume de travail font de cette quinqua un véritable atout pour l’organisation syndicale.
Pas simple d’être la seule femme dans un collectif de 6 secrétaires nationaux… mais ses qualités professionnelles autant qu’humaines font de Patricia un sacré bout de femme qui, par sa capacité de conviction et la pertinence de ses arguments, arrive à imposer ses idées, même quand elles peuvent être minoritaires.
Second mandat de Secrétaire national pour Franck qui est entré chez l’écureuil en 1990. Il exerce différentes fonctions à la CEPAC qu’il rejoint en 1999 en qualité de directeur de la banque à distance, responsable de l’animation des marchés particuliers, manager de managers sur le réseau commercial, responsable du marché des particuliers Grand Public. En 2014, il s’engage dans le militantisme syndical : CHSCT, puis DP, RS au Comité, DS, élu au CSE et membre de la Comex nationale. Il obtient la certification relations sociales à Dauphine. Président de la Commission stratégique SU-UNSA, il s’investit dans la formation syndicale. Depuis février 2023, il est Délégué syndical central de la section SU-UNSA de la CEPAC, leader en nombre d’adhérents.